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Par ocv le 14 Août 2011 à 19:52
Voici comment procéder pour apprivoiser un oiseau exotique:
A noter que cette expérience est à pratiquer de façon sérieure
La vie de l'oiseau en dépend..
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Par ocv le 14 Août 2011 à 19:27
Volière des apprivoisés:
Lors de nos expositions notamment à VANNES en octobre, l'OCV met à disposition du public une volière d'oiseaux apprivoisés dans laquelle peuvent entrer les enfants et les parents afin de pouvoir toucher et prendre les oiseaux sur leur main ou sur leur épaule Voici quelques photos:
Vous pourrez voir des perruches calopsittes, kakarikis, barrabant, agapornis, royale, mélanure, conure et bien d'autres oiseaux exotiques
A bientot lors de nos expositions.....
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Par ocv le 21 Juin 2011 à 07:51
Les Turquoisines
Introduction :
Si je consacre beaucoup plus de temps et d’espace à l’élevage des petits exotiques,
, je suis cependant très heureux de vous présenter la joie que je vis grâce à mes deux couples de perruches Turquoisines.
J’espère ainsi vous encourager à en adopter parce que ce sont vraiment des oiseaux super sympas et agréables à élever. Ils sont beaux, calmes, peu bruyants et leur élevage est vraiment simple.
Je ne prétends certainement pas être un pro de cet élevage et je suis bien conscient que certains d’entre vous, ici présents, l’auraient fait bien mieux que moi mais je souhaite avant tout transmettre le plaisir que j’éprouve avec ces oiseaux.
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Classification
La turquoisine mesure environ 20 cm pour un poids de 40 à 50 grammes.
Logement
Mes deux couples de turquoisines sont logés dans deux grandes cages ,
à l’intérieur de la maison. Il ne semble pas nécessaire d’avoir un énorme volume par couple car ce sont des oiseaux calmes qui passent beaucoup de temps tranquilles, côte à côte sur le perchoir !
J’en avais offerts à ma sœur quand elle était étudiante et elle les appelait les « empaillés » ! Les seuls moments de véritable activité sont le matin au lever du soleil et surtout le soir au crépuscule. On peut alors entendre leurs cris fort peu puissants !
Le fond des volières est composé de gros copeaux de hêtre
Les turquoisines cohabitent sans problème, hors période de reproduction, avec tous mes petits exotiques mais je ne mets jamais en même temps les deux couples car ils se battent et ils ne supportent pas plus les perruches de Bourke !
A l’état sauvage
Sud-est de l’Australie, aujourd’hui en statut menacé ! Elle fréquente plutôt les milieux ouverts, prairies et toujours près d’un cours d’eau même si en captivité elle boit peu ! Par contre elle aime se baigner.
Dimorphisme sexuel
Il est très net, surtout pour le phénotype sauvage qui est d’ailleurs, à mon avis, le plus beau ! Le mâle a des couleurs plus brillantes avec du rouge au niveau des ailes
. La femelle a des couleurs plus ternes et une absence de couleur rouge au niveau des ailes et par contre une barre blanche sous l’aile:
Ce dimorphisme apparaît vite puisque dans le nid déjà, on peut remarquer les plumes rouges (toujours pour le phénotype sauvage)
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La nourriture
Je nourris mes turquoisines avec un mélange pour perruches ondulées auquel je rajoute du tournesol blanc dans une proportion de 10 à 20 % . Je leur donne aussi du millet en grappe dont elles raffolent, un peu de pomme et du pissenlit.
VI La Reproduction
Pour ce sujet, on va suivre une nichée du couple 1 puisqu’en prévision de ce topo de ce soir, j’ai photographié quasiment tous les jours les petits ! Il s’agissait de la deuxième couvée de l’année pour ce couple, cinq œufs avaient été pondus dans un nichoir boîte en bois avec un peu de copeaux dans le fond. Dimension : 12 X 12 X 17h. Le trou d’envol a un diamètre de 5,5.
Les parents ont toujours accepté sans problème les contrôles du nid ! Il faut même pousser la femelle de la main pour voir les œufs ou les petits. De toute façon, ils ne sont pas farouches. La cage est dans le couloir d’entrée du presbytère avec beaucoup de passage, la porte qui claque, le chien qui va et vient… Rien ne semble les perturber !
Dans cette deuxième couvée, les œufs ont été pondus sur un intervalle de 8 jours et la femelle a commencé à pondre à partir du 3ème œuf, le 31 janvier. C’est toujours elle que j’ai vue sur le nid mais elle était nourrie près du trou d’envol par le mâle.
L’éclosion a eu lieu le 18 février avec un petit le matin et deux autre en fin de soirée. Les deux œufs restants n’étaient pas clairs mais n’ont jamais éclos !
Pour la nourriture des petits, je donne en plus aux parents de la pâtée universelle qu’elles adorent !
Petits à deux jours :
: Masse un peu floue des trois petits qui sont toujours les uns sur les autres !
Un peu de duvet et un jabot déjà bien rempli !
Trois jours : Une croissance rapide…
Cinq jours : Le duvet s’assombrit déjà !
Sept jours : Les petits prennent vite du poids !
Neuf jours : On commence à voir poindre les plumes sur les ailes.
10 jours :
Les yeux s’ouvrent et c’est aussi le moment de les baguer, ce que je n’ai pu malheureusement faire car on n’avait pas encore reçu les bagues ! Quand leurs yeux sont ouverts, les petits crient quand on s’approche ! Ils sont assez farouches, voire même agressifs !
13 jours : Selon les jours, on note des différences de tailles dans la couvée mais cela n’est pas toujours le même qui est le plus gros ! J’ai l’impression que le plus petit reçoit alors plus de nourriture de la part des parents !
14 jours : Les tailles se sont rattrapées ! Et l’on commence à voir des plumes colorées sur la queue.
15 jours :
Les plumes colorées apparaissent aussi sur les ailes…et c’est là que l’on peut définir quel phénotype on aura. Dans la première couvée de ce couple, sur les trois jeunes, j’avais une femelle jaune
ce qui implique que mes deux parents sont porteurs car cette mutation est récessive. Dans les deux verts qui accompagnaient cette femelle jaune et dans ces trois derniers, malheureusement, on ne peut pas savoir en les regardant s’ils sont ou non porteurs de cette mutation. A noter que ces oiseaux jaunes me semblent beaucoup plus farouches mais aussi plus agressifs et plus braillards que les autres !
17 jours :
18 jours : L’un des petits est un peu en retard au niveau du plumage !
20 jours :
Le 3ème petit récupère son retard ! On commence aussi à distinguer un peu de rouge, on aura donc au moins un mâle dans la nichée !
24 jours
: Le plumage vert a maintenant recouvert tout l’oisillon et les plumes de la queue commencent véritablement à s’allonger..
26 jours
: C’est le grand saut pour le plus intrépide ! Il retournera le soir dormir dans le nid !
27 jours : Le premier sorti est rejoint par ses deux frères. On note bien le rouge sur l’aile de deux petits, donc mâles et la bande sous alaire de la femelle est maintenant visible. Pendant quasiment une quinzaine de jours, les petits sont hors du nid mais quand même nourris par les parents. Ils sont alors très farouches, se jetant parfois contre les parois de la cage…mais le spectacle de la famille au complet est vraiment sympa !
A 39 jours, je les ai sevrés dans une volière indépendante.
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Les mutations
De nombreuses mutations existent mais, pour moi, hormis la sauvage, je trouve belle la turquoisine jaune à ventre rouge ! Mais c’est une question de goût ! Les mutations peuvent se combiner entre elles…
Ainsi, voici quelques exemples, piquées sur le livre de Jacqueline et Gabriel Prin en un plagiat honteux !
Mutation jaune : mutation la plus ancienne, datant de 1963 ! Elle résulte de la dilution des mélanines. La bande alaire rouge reste présente chez le mâle !
Mutation opaline : C’est un panachage de couleurs et elle peut donner des soucis au niveau du dimorphisme sexuel parce que des taches rouges peuvent apparaître sur l’aile des femelles et, au contraire, disparaître chez le mâle !
Mutation gris vert : Touche la coloration générale de l’oiseau qui devient gris –vert comme son nom l’indique !
Mutation cinnamon : Suppression de l’eumélanine noire ce qui donne un oiseau brunâtre !
En ce qui concerne les poitrines et ventres rouges, ces colorations ne sont pas des mutations à proprement parler mais une variation de couleur se produisant naturellement ! Par contre on peut par sélection intensifier la couleur et augmenter la répartition sur l’oiseau ! Cette sélection peut entrer dans la combinaison des mutations…
Combinaison Jaune / Poitrine et ventre rouge : Hormis le sauvage, à mon avis la plus belle des turquoisines…
Combinaison Opaline / Poitrine et ventre rouges
Combinaison des deux précédentes : Opaline / Jaune / Poitrine et ventre rouges
Combinaison Gris-Vert / Poitrine et ventre rouge
Combinaison cinnamon / jaune
Conclusion :
Moi qui suis peu attiré par les psittacidés, j’avoue que je me régale avec les turquoisines qui allient la beauté au calme et à la gentillesse.
Je vous encourage vivement à tenter l’expérience, vous ne serez pas déçus !
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Par ocv le 29 Janvier 2011 à 08:07
Je vous fais part de mon expérience d'élevage des goulds en volière extérieure .
Dans ma volière de 4 mètres de diamètre, je mets au printemps 8 femelles et 12 mâles, une partie issue de mon élevage et l'autre issue d'élevages extérieurs.
Au printemps, ils ont le temps de s'acclimater et de se préparer pour passer l'hiver suivant en extérieur.
Je mets plus de mâles car ce sont les femelles qui choisissent les mâles.
De ce fait, normalement aucune femelle ne reste seule...
En colonie, les couples se forment par affinité et non par contrainte.Du coup, les couples se reproduisent mieux.
Je possède des têtes rouges, des têtes noires, des têtes oranges à poitrines violettes ainsi que des poitrines blanches.
Je n'ai pas d'autres mutations afin de conserver des oiseaux verts foncés.
Les nids sont placés après la mue des jeunes, c'est-à-dire à la mi-juin.
et je les retire à la mi-octobre
Différents modèles de nids sont placés tout autour de la volière.
Je place environ une quinzaine de nids pour 8 couples, pour leur permettre de choisir.
Début juillet, les premiers oeufs sont pondus que je mire à 8 jours.
Mâle au nid.
J'inspecte les nids une fois par semaine ou plus pour les baguer
Pour réussir, la volière doit être au calme
Actuellement 5 couples ont 26 petits au nid et un couple couve 5 oeufs fécondés.
Nid n° 2: 6 oeufs, 6 petits bagués en juillet
Nid n° 3: 6 oeufs, 3 petits bagués en juillet
Nid n° 5: 6 oeufs, 6 petits bagués en juillet
Nid n° 10: 5 oeufs, 5 petits bagués en juillet
Nid n° 12: 6 oeufs, 6 petits bagués en juillet
Nid n° 7: 5 oeufs couvés depuis début aout
Tous ne reproduisent pas surtout la première année...
Les parents élèvent très bien si nous les laissons couver
Pas obligation d'avoir recours aux moineaux du japon...
Sur les 5 couvées, tous les petits sont très bien nourris.
Ils auront leur plumage d'adulte au mois de mai de l'année suivante.
Les jeunes sont bagués en diamètre 2.5 à environ 8 jours.
Ils adorent le millet rouge en grappe
Concernant la nourriture, je donne des graines diamant australien, de l'alpiste, de la pâtée et du millet rouge en grappe.
De plus, lorsque la saison le permet, je leur donne du millet en grappe rouge mi-mûr de mon jardin, du mourron blanc et des pissenlits entiers.
Ils adorent les coquilles d'oeufs cuites et émiéttées ainsi que l'os de seiche lors de la reproduction.
Pas de produits, que du naturel ...
Un dessous de pot leur permet de se baigner.
Voilà mon élevage en colonie...
Si vous aussi , vous voulez faire part de votre expérience concernant l'élevage de vos oiseaux, vous pouvez m'expédier vos photos et un texte explicatif.